Access to oral presentations > Hugodot Céline

Après une longue concertation de 6 ans, le contrat de canal de Gignac a été signé en 2011 pour une durée de 5 ans. A travers cette démarche, l'ASA et les acteurs du territoire se sont engagés dans un ambitieux programme d'actions, ayant pour objectif de moderniser les ouvrages, sur le long terme, en tenant compte des enjeux environnementaux et du développement du territoire. Le bilan de la démarche permet de mettre en avant les avancées et de présenter les difficultés rencontrées afin d'évaluer et reconstruire de nouveaux projets sur des bases solides et cohérentes.

Vu l'ambitieux programme d'action, le taux de réalisation des actions est très satisfaisant,77%. Il représente 70% du budget prévu à la signature.

La mise en œuvre de ce programme a eu des conséquences à différents niveaux :

• · Au niveau technique: La modernisation des réseaux a principalement eu deux conséquences : l'amélioration de l'efficience du système d'adduction d'eau (de 18% à 30% d'efficience) et la conversion des systèmes d'irrigation à la parcelle, 65% des surfaces souscrites sont aujourd'hui alimentées par un réseau sous pression ou basse pression (contre 30% en 2011) et le taux d'équipement en goutte-à-goutte ne cesse de croitre.
• · D'un point de vue environnemental, les efforts ont porté principalement sur les économies d'eau. La diminution des prélèvements dans l'Hérault est très significative, et atteint 40% de diminution sur les prélèvements bruts annuels, et 20% de diminution sur les débits de pointe estivaux. On observe également des améliorations sur la qualité de l'eau et son environnement ( zéro herbicide et plan de gestion des algues).
• · D'un point de vue économique et social, la modernisation apporte plus de confort pour la mise en œuvre de l'irrigation et des opportunités agricoles sur le territoire. Elle a modifié profondément le fonctionnement de l'ASA. L'évolution des métiers de l'équipe et le développement des outils de gestion de l'ASA s'acquièrent petit à petit et facilitent les tâches des agents. Ces nouvelles compétences pourraient à l'avenir être une source de revenu exploitable pour l'ASA.